L’environnement de marché est aujourd’hui plus que jamais propice aux fonds flexibles « 2.0 ». D’une part, le pivot progressif des banques centrales pourraient rendre certaines stratégies obligataires moins attractives, notamment les fonds monétaires. D’autre part, le retour de la corrélation positive entre les taux et les actions met fin aux structures traditionnelles d’allocation 60/40, et laisse place aux fonds flexibles qui se montrent agiles et dynamiques.
De plus, dans un contexte de marché où les valorisations sont élevées, les opportunités se font de plus en plus rares. Or, la très forte dislocation de marché constitue un vivier sans précédent pour les stratégies flexibles, capables de saisir les opportunités tant sur les marchés crédit qu’actions. Enfin, le retour potentiel de la volatilité créer également un levier de performance supplémentaire pour les gérants flexibles, capables d’implémenter des stratégies de dérivés efficaces.
En somme, nous assistons aujourd’hui à un retour en force des stratégies flexibles, qui s’avèrent essentielles pour naviguer dans ce nouveau paradigme.
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Volatilité et dispersion :
vers un renouveau des stratégies flexibles ?